A Vienne, faudra que je revienne
Pour cette étape je ne dispose d'aucun topo ou carte, mais cela n'est pas vraiment nécessaire car le balisage est omniprésent et on ne quitte quasiment jamais la voie cyclable jusqu'au centre de Vienne à 70 km. L'aventure "routière" est désormais bien terminée et c'est avec un brin de nostalgie que j'avance sur la superbe ligne droite bien bitumée, bordée de bois épais et frais. J'aborde ainsi petit à petit "l'autoroute" à vélo, décrite dans les guides et par les cyclos rencontrés. Au seul passage un peu douteux du point de vue de la navigation, je rencontre un jeune sur un vélo couché, à l'entame de la traversée d'un pont. En pleine discussion avec un autochtone autrichien qui lui explique être dans le mauvais sens de circulation et doit faire demi tour. Je me joins à la discussion et mon accent l'interpelle: " enfin un français et du sud en plus!!"; Il est de Montpellier et rentre de plusieurs années passées au Tour du monde. Nous sympathisons et ensemble suivons les indications du Monsieur.....pour nous perdre quelques kilomètres plus loin. Demi tour et retour au pont dans le sens que nous avions prévu. La piste est sur le côté de ce pont immense d'une paire de kilomètre, à une de cinquantaine mètres de hauteur large d'à peine un peu plus d'un mètre, ce qui est assez impressionnant une fois au milieu.
On arrive dans les faubourgs de Vienne par un bras du Danube, avec de grandes plages de pelouses, et comme c'est le week-end et qu'il fait beau, du monde allongé et.......NU!!
Plus nous avançons plus il y en a, pour finir par en avoir sur la piste elle même, qui se baladent comme ça dans le plus simple appareil!! Avec mon compagnon d'étape nous ne pouvons empêcher un fou rire devant ce spectacle surréaliste après des semaines et des mois pour lui de cultures si différentes.
15h00, le camping n'est plus très loin, j'aurais le temps d'une première visite de Vienne que je complèterai demain avant d'interrompre ce voyage.......
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